Le jugement dernier(2)
(Matthieu 25v14-30)
Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. |
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Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit.
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Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents.
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De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres.
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Celui qui n'en avait reçu qu'un alla faire un creux dans la terre, et cacha l'argent de son maître.
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Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte.
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Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m'as remis cinq talents ; voici, j'en ai gagné cinq autres.
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Son maître lui dit : C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.
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Celui qui avait reçu les deux talents s'approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m'as remis deux talents ; voici, j'en ai gagné deux autres.
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Son maître lui dit : C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.
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Celui qui n'avait reçu qu'un talent s'approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n'as pas semé, et qui amasses où tu n'as pas vanné ;
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j'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi.
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Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que j'amasse où je n'ai pas vanné ;
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il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j'aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt.
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Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents.
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Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a.
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Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
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Méditation: La vie du chrétien après sa conversion revêt ce double caractère: «servir le Dieu vivant et vrai et attendre des cieux son Fils» (1 Thess. 1 v. 9, 10).
Car attendre le Seigneur ne signifie pas se croiser les bras jusqu'à ce qu'il vienne. Au contraire chaque racheté a le privilège de pouvoir travailler pour Lui.
Par-dessus tout il possède la Parole divine avec la connaissance qui y correspond (1 Cor. 2 v. 12).
qu'aurons-nous à lui rendre quand il viendra? Pourra-t-il nous faire entrer dans sa joie,
Ce qui a du prix pour le Seigneur, ce n'est pas tant les résultats (toujours peu de chose) que la fidélité.
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