Question s captieuses des pharisiens et des sadducéens (2)
Le même jour, les sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question : | |
Maître, Moïse a dit : Si quelqu'un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère.
|
|
Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier se maria, et mourut ; et, comme il n'avait pas d'enfants, il laissa sa femme à son frère.
|
|
Il en fut de même du second, puis du troisième, jusqu'au septième.
|
|
Après eux tous, la femme mourut aussi. | |
A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Car tous l'ont eue.
|
|
Jésus leur répondit : Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.
|
|
Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.
|
|
Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit :
|
|
Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants.
|
|
La foule, qui écoutait, fut frappée de l'enseignement de Jésus.
|
|
Les pharisiens, ayant appris qu'il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent, | |
et l'un d'eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l'éprouver :
|
|
Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?
|
|
Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
|
|
C'est le premier et le plus grand commandement. | |
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
|
|
De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
|
|
Comme les pharisiens étaient assemblés, Jésus les interrogea,
|
|
en disant : Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David.
|
|
Et Jésus leur dit : Comment donc David, animé par l'Esprit, l'appelle-t-il Seigneur, lorsqu'il dit :
|
|
Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ?
|
|
Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ?
|
|
Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n'osa plus lui proposer des questions.
|
Méditation: La question des sadducéens avait manifestement le double objectif de mettre Jésus dans l’embarras et de ridiculiser la foi en la résurrection qui, selon eux, ne pouvait être qu’un retour à la vie dans les conditions ordinaires de ce monde.
En ce temps, les sacrificateurs étaient en général d’une même pensée avec les sadducéens, et le Seigneur ne les épargne pas dans le reproche direct qu’il leur adresse. « Vous errez », leur dit-il clairement et il indique la source de leur erreur ; ils ne connaissaient ni les Écritures qu’ils prétendaient exposer, ni la puissance du Dieu qu’ils professaient servir. Cette double erreur est à la base de toute l’incrédulité religieuse moderne.
« Que vous semble-t-il du Christ ? — de qui est-il Fils ? » Ils savaient qu’il devait être le Fils de David, mais ils ignoraient pourquoi, dans le Psaume 110, David l’appelait son Seigneur. Le premier chapitre de notre évangile donne la seule solution possible à ce problème. « Jésus Christ, Fils de David » est « Emmanuel, ce qui, interprété, est : Dieu avec nous ». Lorsque la foi a saisi cela, la position entière paraît dans toute sa clarté. Si la vérité est refusée comme par ces pauvres pharisiens, tout est obscur. Ils étaient dans les ténèbres. Ils ne trouvent rien à répondre et leur défaite est si complète qu’ils n’osent plus l’interroger.
Mais si eux en ont fini avec le Seigneur, lui n’a pas terminé avec eux. Le moment est venu de démasquer ces hypocrites devant les foules placées sous leur influence.
A découvrir aussi
- Jésus prédit la destruction de Jérusalem (2)
- Le jugement dernier(2)
- Mission des douze, mort de Jean-le baptiste
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 3 autres membres